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Réchauffement climatique: La COP26, un tournant décisif pour le monde (Boris Johnson)

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lundi 20 septembre 2021
18:51
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Réchauffement climatique: La COP26, un tournant décisif pour le monde (Boris Johnson)
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La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP26, qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow, au Royaume-Uni, constitue un tournant décisif pour le monde dans sa lutte contre le réchauffement climatique, a affirmé, lundi à New York, le Premier ministre britannique, Boris Johnson.

"La COP26 est un tournant pour le monde. Nous sommes tenus d'assumer nos responsabilités et d’opérer les changements nécessaires" pour une meilleure lutte contre la crise climatique qui ne cesse de prendre de l’ampleur, a estimé M. Johnson, qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue d’une table-ronde informelle sur l’action climatique tenue dans le cadre de la 76è Assemblée Générale des Nations Unies.

Cette réunion, tenue à huis clos à l’initiative du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Gueteres et le Premier ministre britannique, revêt de l’importance d’autant plus que les pays en développement les plus touchés par les répercussions des changements climatiques, continuent de plaider pour le financement requis afin d'opérer les changements nécessaires.

En 2009 à Copenhague, les pays développés se sont engagés à porter à 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 l'assistance aux pays du Sud pour s'adapter aux conséquences du changement climatique.

De l’avis de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), cet objectif est loin d'être atteint, le montant de ce financement n'était que de 79,6 milliards de dollars en 2019.

Le responsable britannique a, toutefois, déploré que les pays développés n’ont fait que "peu de progrès" pour tenir la promesse qu’ils ont faite à Copenhague, soulignant par la même la nécessité d’aider les pays en développement à réussir la transition vers les énergies propres.

La table ronde informelle, qui a réuni des Chefs d’Etat et de gouvernement en marge de l'Assemblée Générale de l'Onu, fait partie du sommet sur le climat organisé à New York et intervient aussi dans le sillage du rapport d’un groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui se veut, selon le secrétaire général de l’Onu, "un code rouge pour l’humanité".

La table ronde a abordé les lacunes dans les actions urgentes en matière d'atténuation, de financement et d'adaptation au changement climatique et a permis aux dirigeants de faire preuve de solidarité et d'ambition pour maintenir l'objectif mondial de température de 1,5 °C à portée de main.

Cette rencontre vise à s’assurer que d'ici la COP26 les pays disposent des ressources nécessaires pour stimuler l'action climatique et protéger leur population des impacts climatiques.

Les Chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront au Conseil de sécurité de l’Onu pour débattre de la manière de se préparer aux risques climatiques qui pourraient entraver la paix et conduire à des conflits. Ils vont également discuter des actions pratiques que le Conseil peut prendre, étant donné les preuves croissantes des retombées climatiques en tant que facteur de conflits et d'instabilité.

Les discussions porteront sur le maintien de la paix, la médiation des conflits et la prévention des conflits.

De plus en plus, le Conseil et d'autres organisations multilatérales mettent l'accent sur les actions climatiques comme faisant partie intégrante de la paix dans les pays et les régions, et comme base de la sécurité internationale.

Selon l’Onu, les gouvernements, dans les pays fragiles en particulier, disposent souvent de ressources limitées pour gérer les crises climatiques et autres tout en aidant les populations vulnérables à s'adapter aux conséquences telles que la sécheresse et la hausse des températures.

En 2019, les aléas météorologiques ont déplacé quelque 24,9 millions de personnes dans 140 pays à travers le monde, le changement climatique devant s'intensifier. De nombreuses femmes et filles sont confrontées à des conséquences spécifiques, que le Conseil a reconnues dans son programme sur les femmes, la paix et la sécurité.