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Calendrier électoral: le Burkina Faso et la Guinée demandent à la CEDEAO un délai supplémentaire

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mercredi 27 avril 2022
16:45
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Calendrier électoral: le Burkina Faso et la Guinée demandent à la CEDEAO un délai supplémentaire
Medi1News + MAP
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La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a affirmé, mercredi, que le Burkina Faso a demandé un délai supplémentaire pour "des consultations diverses", après l'expiration il y a deux jours, du délai accordé par l’institution régionale, aux militaires au pouvoir, pour présenter un "chronogramme raisonnable de retour à l’ordre constitutionnel".

"Le Burkina Faso a souhaité disposer d'un délai supplémentaire par rapport à l'échéance du 25 avril" fixée par les chefs d'Etat ouest-africains un mois auparavant, "afin de poursuivre les consultations sur diverses questions", indique un communiqué de la CEDEAO.

L'organisation ouest-africaine annonce qu'elle a décidé d'envoyer des missions au Burkina et aussi en Guinée qui "permettront de préparer un rapport pour le prochain sommet des chefs d'Etat" de la CEDEAO.

Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Lionel Bilgo, avait souligné, lundi, l’impossibilité pour le Burkina Faso, d’organiser des élections dans la paix et la quiétude, alors que le pays fait toujours face à des attaques terroristes.

"Nous n’allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible", a-t-il dit.

D'autre part , la CEDEAO a affirmé également que "la Guinée a présenté les évolutions récentes concernant le processus de transition et souhaité également avoir davantage de temps par rapport à l'échéance du 25 avril", pour "permettre la poursuite des consultations".

Le gouvernement guinéen a souligné qu'il n'agirait pas "sous des contraintes ou sous le diktat de qui que ce soit". "Rien n'est exclu", a dit le porte-parole du gouvernement, Ousmane Goual à une question sur l'éventualité que la Guinée se retire de la Cédéao.

Les deux pays ont été suspendus des instances de la CEDEAO et la Guinée frappée de sanctions économiques.