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GB: aucune raison scientifique de retarder le déconfinement, selon Johnson

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samedi 27 mars 2021
19:23
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GB: aucune raison scientifique de retarder le déconfinement, selon Johnson
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Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé samedi ne voir "absolument rien" dans les données scientifiques qui justifierait de revoir son plan de déconfinement pour l'Angleterre, quand certains scientifiques mettent en garde contre de nouveaux variants du coronavirus.

Pays le plus endeuillé d'Europe par la pandémie de Covid-19, le Royaume-Uni va doucement sortir de son troisième confinement dans les prochaines semaines. Le Pays de Galles est ainsi devenu samedi la première des quatre provinces britanniques à lever une partie des restrictions mises en place au début de l'année pour lutter contre la propagation d'un nouveau variant plus transmissible, apparu fin 2020 dans le sud-est de l'Angleterre.

Lundi, ce sera au tour de l'Angleterre d'adoucir ses mesures, permettant à des groupes de six personnes maximum de se réunir en plein air. Les terrasses des pubs et restaurants, ainsi que les commerces non-essentiels, rouvriront par la suite leurs portes aux clients, le 12 avril.

"Dans l'état actuel des choses, je ne vois absolument rien dans les données qui puisse me dissuader de poursuivre sur la voie de la liberté, de la sortie du confinement pour notre économie et du retour à la vie que nous aimons", a affirmé samedi le Premier ministre, lors du lancement virtuel de la campagne de son Parti conservateur pour les élections locales de mai.

Plus tôt dans la journée, un des conseillers scientifiques du gouvernement avait pourtant souligné la nécessité de rester vigilant. "A court terme, nous sommes inquiets des nouveaux variants", a déclaré Mike Tildesley sur Times Radio, alors qu'une troisième vague de Covid-19 frappe de plein fouet l'Europe et pourrait toucher le Royaume-Uni dans trois semaines.

Conscient qu'il existe des "risques", Boris Johnson a cependant affirmé que le succès de sa large campagne de vaccination - qui a fourni leur première dose de vaccin à presque 30 millions d'adultes- constitue une "différence essentielle" par rapport à l'année précédente et "atténuera suffisamment" l'augmentation des infections et hospitalisations.

"Dans quelques jours, je pourrai enfin aller chez le coiffeur", s'est réjoui celui qui affiche depuis des semaines une énorme tignasse blonde et ébouriffée lors des conférences de presse consacrées à la situation sanitaire.

"Mais plus important encore, je vais pouvoir aller dans la rue et, prudemment mais incontestablement, je vais boire une pinte de bière au pub", a-t-il plaisanté.