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OIT: la productivité des salariés algériens parmi les plus faibles en Afrique

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vendredi 23 avril 2021
12:20
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OIT: la productivité des salariés algériens parmi les plus faibles en Afrique
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La productivité des travailleurs algériens est l'une des plus faibles du continent africain durant la période de 2010 jusqu'à 2019, selon un rapport publié récemment par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).

Intitulé "les salaires 2020-21: Salaires et salaire minimum au temps du Covid-19", le rapport fait savoir que les diverses analyses formulées par l’OIT indiquent clairement un niveau de croissance très faible de la production du travail en Algérie durant la dernière décennie.

De 2010 jusqu’à 2019, la productivité du travail a évolué d’à peine 0,6%, a-t-il révélé, soulignant que c’est l’un des taux de croissance les plus faibles de tout le continent africain.

Le document, publié par des médias algériens, fait observer que l’Algérie fait partie des pays africains dont le taux de croissance de la productivité du travail est très faible, à savoir moins de 1% sur toute une décennie, notant que c’est un indicateur qui reflète le retard accusé en matière de développement économique dans ce pays maghrébin.

Tout en rappelant que la productivité du travail est l’une des lois majeures de la microéconomie, il souligne que l’évolution des salaires doit tendanciellement suivre celle de la productivité.

Il explique qu'il doit donc exister un lien entre le niveau du salaire et celui de l’efficacité du salarié, qui peut être mesuré par sa productivité, qui est une mesure de l’efficacité productive du travail.

La même source estime que tous les systèmes économiques cherchent à avoir une productivité élevée, relevant que les pays qui ont une productivité faible comme l’Algérie ne peuvent pas espérer être "compétitifs" et réussir à gagner des parts de marchés à l’international.

Les gains de productivité sont à l’origine de la croissance économique, de la hausse du niveau de vie et de l’amélioration du bien-être de la population, rappelle-t-elle, faisant savoir que les performances très faibles de l’Algérie en matière de productivité du travail la disqualifient enfin dans cette course effrénée vers le développement.