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Algérie: 116e vendredi de mobilisation

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vendredi 07 mai 2021
17:57
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Algérie: 116e vendredi de mobilisation
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De nouvelles manifestations populaires ont éclaté à Alger et dans d'autres villes du pays à l’occasion du 116e vendredi du Hirak réclamant le départ du régime et l’instauration d’un "Etat civil et non militaire."

Dans la capitale où un dispositif policier impressionnant a été déployé, et comme chaque vendredi depuis la reprise du Hirak en février dernier, après près d’une année d’interruption pour cause du Covid-19, la manifestation a commencé après la prière du vendredi.

A la sortie des mosquées, les manifestants ont commencé à scander les slogans habituels du Hirak pour se diriger vers le centre-ville et la Place de la Grande Poste.

Les manifestants munis ou drapés de drapeaux algériens ont scandé des slogans habituels du hirak tels "Non à des élections avec les bandes", réclamant la libération dans l'immédiat des détenus du Hirak et une "Algérie libre et démocratique".

"Période de transition, souveraineté au peuple", "Libérez les otages", "Généraux à la Poubelle" et "Y’en a marre des généraux", peut-on encore lire sur des quelques pancartes brandies par des manifestants avec des photos de Mohamed Tadjadit en détention préventive depuis le 8 avril dernier.

Dès la fin de la prière du vendredi, la connexion internet est totalement coupée dans plusieurs régions en Algérie notamment à Alger-centre où des milliers de manifestants ont commencé à défiler contre les pratiques liberticides et totalitaires du pouvoir algérien

Dernièrement, l'Algérie a enregistré, à quelques semaines des élections législatives, une recrudescence de la répression et des interpellations des manifestations.

Pas plus tard que cette semaine, la police algérienne avait empêché, pour la deuxième fois consécutive les étudiants de manifester à Alger, comme ils le font chaque mardi.

L’interdiction de ces manifestations intervenait dans un contexte d’intensification de la répression contre des militants hirakistes, des opposants politiques et des journalistes, à l’approche des législatives anticipées.

Le Hirak, ce mouvement de protestation de grande ampleur qui a chassé le président algérien Abdelaziz Bouteflika du pouvoir après 20 ans de règne sans partage, avait repris le 22 février dernier après près d'une année de suspension pour cause de la pandémie de Covid-19 qui sévit en Algérie et dans le monde entier.