Les ministres de la Santé du G7 examinent à Oxford les moyens d'améliorer la riposte aux prochaines pandémies

Les ministres de la Santé du G7 se réunissent jeudi et vendredi à Oxford afin d'examiner les moyens d'améliorer la riposte aux prochaines pandémies et lutter contre la crise de coronavirus dans le monde.

Cette rencontre fait suite à la publication d'un nouveau rapport sur le rôle du G7 dans l'élargissement de l'accès mondial aux vaccins et la réduction des maladies infectieuses dans 70 pays, précise un communiqué du gouvernement britannique, qui assure cette année la présidence tournante du G7.

"Personne n'est en sécurité tant que tout le monde n'est pas en sécurité. Nous devons mieux tirer parti des progrès réalisés dans notre capacité à collecter, analyser et partager des données sur la santé de tous les aspects de la vie, qui permettent une collaboration plus rapide pour répondre aux menaces visant la sécurité sanitaire", a déclaré le ministre de la Santé, Matt Hancock.

"Le Royaume-Uni et nos partenaires du G7 ont de solides antécédents de collaboration pour se soutenir mutuellement et protéger les plus vulnérables. Alors que je me réunis avec mes homologues, nous avons l'occasion d'apprendre de cette pandémie pour mieux reconstruire collectivement et protéger notre sécurité sanitaire mondiale", a-t-il ajouté.

Lors de leur rencontre, les ministres de la Santé doivent "s'engager à combattre les futures menaces sanitaires en coopérant pour identifier les signes avant-coureurs provenant des animaux et de l'environnement", explique le ministère britannique de la Santé.

Les ministres de la santé du Royaume Uni, l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et de l'Union européenne comptent adopter une "nouvelle approche" en ce sens pour "éviter la propagation des maladies", poursuit la même source, notant que trois infections sur cinq se transmettent des animaux aux humains.

Les pays du G7 se sont déjà engagés à accroître leur aide au programme international Covax pour assurer un accès équitable aux vaccins anti-Covid-19.

Le Royaume Uni, qui va abriter la semaine prochaine, le sommet des dirigeants du G7 dans la ville balnéaire de Cornouailles, au sud-ouest de l'Angleterre, a déjà livré un demi-milliard de doses du vaccin Oxford/AstraZeneca créé localement, en majorité aux pays pauvres.