D'éminentes personnalités africaines ont rendu hommage, mercredi, au Maroc pour ses efforts et ses initiatives en faveur de la mise en œuvre du Pacte mondial de Marrakech sur les migrations.
Lors de la cérémonie de clôture de la première réunion intergouvernementale pour l'Examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, des responsables d’États africains et de l'Union africaine ont mis en avant les actions indéniables que déploie Rabat pour concrétiser les objectifs de cet instrument international, particulièrement sur le plan législatif.
Le pacte adopté au Maroc en décembre 2018 prévoit 23 objectifs avec pour chacun un catalogue d'actions possibles, visant notamment à rendre les filières de migration accessibles et plus souples, à faciliter l'accès aux procédures de regroupement familial des migrants et à réduire les délais de traitement des demandes d'autorisations de travail.
Cet évènement a été organisé à distance à l'initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Réseau des Nations Unies sur les migrations
Lors de cette cérémonie, présidée par le directeur du Grand Maghreb et des affaires de l'UMA et de l'UA au ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, Abderrazzak Laassel, la directrice des affaires sociales au sein de la Commission africaine, Cisse Mariama Mohamed, a dit apprécier "l'engagement fort" du Royaume en faveur de la cause des migrants. Elle a à cet égard cité ses efforts pour la tenue de cette conférence en dépit des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19.
La commission de l’UA est disposée à agir pour la mise en œuvre des recommandations de cette réunion intergouvernementale dans une logique de consolidation de la coopération régionale et continentale en matière de migration, a-t-elle dit.
De son côté, la cheffe de division du genre, de la pauvreté et des politiques sociales à la CEA, Edlam Yemeru, a estimé que les objectifs que s'est fixée cette conférence ont été atteints. En effet, les États africains ont pu mesurer l'état d'avancement des progrès enregistrés aux niveaux national, régional et continental, en termes de mise en œuvre des dispositions du Pacte de Marrakech dans un contexte marqué par les défis de la pandémie.
La représentante de l'OIM en Éthiopie et auprès de l'UA, Maureen Achieng, s’est pour sa part félicitée des débats fructueux qui ont eu lieu au cours de cette réunion virtuelle, mettant en valeur les réalisations accomplies dans la mise en application de ce pacte et les initiatives concrètes lancées en la matière par les pays africains.
Lors de l’ouverture officielle mercredi de cette première réunion intergouvernementale pour l'Examen régional du Pacte de Marrakech, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a affirmé que l'Afrique s’est positionnée comme un acteur central de la mise en œuvre de ce pacte.
Il a précisé que les grandes mesures africaines récentes sont des marqueurs à cet égard, citant la mise en place effective de l’Observatoire Africain des migrations dont le siège a été inauguré le 18 décembre 2020 à Rabat.