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Covid-19: l'EMA met fin à l'examen du médicament développé par la firme pharmaceutique américaine "Eli Lilly"

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mercredi 03 novembre 2021
14:48
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Covid-19: l'EMA met fin à l'examen du médicament développé par la firme pharmaceutique américaine "Eli Lilly"
Medi1News + MAP
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L'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé mercredi avoir mis fin à l'examen d'une possible autorisation de mise sur le marché de l'UE d'un médicament contre le Covid-19 basé sur un cocktail d'anticorps monoclonaux, après que son producteur, la firme pharmaceutique américaine "Eli Lilly", s'est retirée du processus en invoquant une demande trop faible des États membres.

"Compte tenu de la demande actuelle des États membres de l'UE, Eli Lilly prévoit qu'aucune nouvelle campagne de fabrication de substances médicamenteuses ne sera nécessaire dans un avenir prévisible", souligne Eli Lilly dans un courrier adressé à l'EMA.

Rappelant que son comité des médicaments à usage humain (CHMP) a entamé la procédure de ce médicament en mars 2021, l'Agence européenne des médicaments précise que la firme pharmaceutique américaine se réserve le droit de demander un autre examen ou de soumettre une demande d'autorisation de mise sur le marché à l'avenir.

Le traitement en question associe les anticorps Bamlanivimab et Etesevimab pour le traitement des patients Covid qui n'ont pas besoin d'oxygène mais qui sont à risque de développer une forme grave de la maladie. Les anticorps monoclonaux sont fabriqués en laboratoire et doivent désactiver le virus après une contamination.

L'EMA avait rendu en mars un avis positif sur l'usage de ces anticorps chez les patients Covid. Le retrait d'Eli Lilly du processus d'autorisation européenne n'y change rien: les patients peuvent continuer à recevoir les anticorps en fonction des dispositions nationales, précise l'EMA.

La Commission européenne avait conclu il y a quelques semaines un accord-cadre relatif à l'achat conjoint du médicament d'Eli Lilly au niveau de l'Union européenne. 18 États membres de l'UE y avaient pris part, pour 220.000 doses du traitement.