Italie: derby animé mais sans vainqueur entre l'AC Milan et l'Inter (1-1)

L'AC Milan et l'Inter Milan se sont neutralisés (1-1) dans un derby sans temps mort dimanche soir en clôture de la 12e journée de Serie A, un résultat permettant aux Rossoneri de rester co-leaders avec Naples, avec sept points d'avance sur l'Inter (3e).

Les Nerazzurri ont ouvert la marque sur un penalty obtenu et transformé par Hakan Calhanoglu (11e), l'ex-Rossonero devenu Nerazzurro l'été dernier. Mais Milan a répliqué rapidement grâce à un but contre son camp de Stefan De Vrij (17e).

L'Inter Milan pourra sans doute nourrir les plus gros regrets, notamment pour avoir raté un second penalty en première mi-temps, Lautaro Martinez ayant vu sa frappe repoussée par Cirprian Tatarusanu (27e).

Même si Milan aurait aussi pu emporter le jackpot dans les dernières secondes, avec un tir sur le poteau d'Alexis Saelemaekers.

Il n'y a pas eu de round d'observation entre les deux grands rivaux qui ont joué à fond pendant 90 minutes, se rendant coup pour coup devant 56.000 spectateurs pour ce premier derby milanais avec du public depuis février 2020.

Hakan Calhanoglu a rapidement fait monter un peu plus la température en chipant un ballon à Franck Kessié, contraignant l'Ivoirien à faire faute. Le Turc a transformé le penalty en force et l'a célébré devant le virage des tifosi de Milan.

Milan a rapidement répondu, sur un coup franc que l'infortuné De Vrij a envoyé dans ses filets.

Mais c'est bien l'Inter qui a ensuite eu les meilleures occasions, sortant vite et jouant plus haut.

Lautaro Martinez est toutefois en panne de confiance: le "Toro" argentin a d'abord vu Tatarusanu -- titulaire en l'absence de Mike Maignan -- repousser son penalty, après une faute de Fodé Ballo-Touré (27e). Puis il a manqué le cadre d'un rien (45e, 55e).

Entretemps, Ballo-Touré, titulaire en l'absence de Théo Hernandez, suspendu, s'est rattrapé en sauvant sur sa ligne (44e).

En seconde période, l'Inter a conservé la maîtrise du ballon mais avec finalement moins d'occasions.

Et la sortie de Nicolo Barella (68e), remplacé pour une douleur à la cuisse gauche à quelques jours d'un match capital de l'Italie contre la Suisse en qualifications pour le Mondial-2022, a coïncidé avec une vigueur nouvelle de Milan en fin de match.

Zlatan Ibrahimovic, jusqu'alors discret, a notamment frôlé le cadre (69e) puis inquiété Samir Handanovic d'un coup franc puissant (82e). Milan n'a toutefois pas trouvé la récompense de ces derniers efforts, le poteau renvoyant la dernière tentative de Saelemaekers.