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Tunisie: la Banque mondiale prévoit une croissance de 3,5% en 2022

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mercredi 12 janvier 2022
22:08
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Tunisie: la Banque mondiale prévoit une croissance de 3,5% en 2022
Medi1News avec MAP
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La Tunisie devrait réaliser un taux de croissance de 3,5% en 2022 et de 3,3 en 2023 contre 2,9% en 2021, selon la Banque Mondiale (BM).

D'après le dernier rapport de la Banque Mondiale sur les dernières perspectives économiques mondiales publiées mardi, l’accélération des cas de Covid-19, l’augmentation des restrictions à la mobilité et l’incertitude politique ont freiné le rebond en 2021.

L’institution financière internationale a estimé que le niveau élevé de la dette, qui pourrait freiner l’activité économique en Tunisie, est de nature à compromettre la mise en œuvre de la politique économique contracyclique et l’investissement dans le capital humain et physique, ainsi que d'altérer la confiance du secteur privé.

Dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), la croissance devrait s’accélérer à 4,4 % en 2022, soit plus que le taux prévu en juin 2021, avant de ralentir à 3,4 % en 2023.

L’écart de revenu moyen par habitant entre les pays de la région et les pays avancés devrait cependant se creuser sur la période de prévision.

D’après la banque, la hausse des cours du pétrole et du gaz naturel et l’augmentation de la production devraient bénéficier aux exportateurs d’énergie.

Les fluctuations des prix pétroliers pourraient affaiblir l’activité dans la région "faisant des perdants et des gagnants chez les importateurs et les exportateurs de pétrole, selon le cas", a fait savoir le document, ajoutant que la propagation rapide du variant Omicron pourrait freiner la demande mondiale et entraîner une baisse des cours pétroliers.

La Banque mondiale a, par ailleurs, mis en garde contre la multiplication des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques, qui pourraient compromettre l’existence et les moyens de subsistance des populations de la région.

Au fil du temps, la hausse des températures devrait réduire les surfaces cultivées, les rendements agricoles et les ressources en eau déjà limitées, ce qui menace la sécurité alimentaire, entraîne des déplacements de population, réduit la productivité du travail et accroît les risques de conflit, a indiqué la Banque Mondiale.