Couverture live

Mali-Burkina Faso: les nouvelles décisions de la CEDEAO

Actualités
lundi 04 juillet 2022
09:29
Écoutez l'article
Mali-Burkina Faso: les nouvelles décisions de la CEDEAO
Medi1News + MAP
Écoutez l'article

Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont levé, dimanche à Accra, les sanctions commerciales et financières qui affectaient le Mali depuis janvier, rapportent des médias.

Autre mesure prise au cours du sommet de la CEDEAO, l'accord avec le Burkina Faso sur un calendrier de 24 mois avant le retour des civils au pouvoir à compter du 1er juillet 2022.

"Le sommet a décidé de lever toutes les sanctions économiques et financières à partir de ce jour" mais maintient les sanctions individuelles et la suspension du Mali des organes de la CEDEAO jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel, a déclaré lors d'une conférence de presse Jean-Claude Kassi Brou, président sortant de la Commission de l'organisation régionale.

"Sur le Burkina Faso, nous avons demandé au pouvoir de revoir sa copie. Il demandait 36 mois. Aujourd'hui, tout le monde est d'accord que c'est 24 mois de transition à compter du 1er juillet 2022", a dit aux médias un participant au sommet.

L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force des colonels et lieutenants-colonels en moins de deux ans: ceux de 2020 et 2021 à Bamako, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.

Dimanche, les dirigeants ouest-africains ont choisi comme nouveau président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau et lui aussi victime d'une tentative de coup d'Etat en février.

Les leaders ouest-africains ont par ailleurs rejeté dimanche les 36 mois de transition proposés par les autorités guinéennes sans annoncer de nouvelles sanctions, a indiqué Brou.

Ils ont nommé un nouveau médiateur, l'ancien président béninois Thomas Boni Yayi, un préalable indispensable pour de nombreux partis d'opposition afin de participer au dialogue voulu par le gouvernement.

Un communiqué final devrait être publié par l'organisation régionale, à l'issue des travaux du sommet, pour annoncer les décisions concernant la Guinée, le Mali et le Burkina Faso.